Présidence du Sénat :«S’il y a une personne qui ne peut plus demander un poste au Président de la République, c’est Sama Lukonde», Lisanga Bonganga

Lisanga Bonganga, président de la Convention Chrétienne pour la Démocratie et coordonnateur du Rassemblement des Alliés de Félix Antoine Tshisekedi( RAFAT), en sigle est resté droit dans ses bottes en ce qui concerne la présidence du sénat.

Pour cet allié du président Tshisekedi, la présidence de la chambre haute du parlement doit revenir d’office à l’Union pour la démocratie et le progrès social UDPS/ Tshisekedi. Il justifie sa position par ce fait que tous les espaces linguistiques sont représentés dans les institutions. À l’exception de la région du grand Équateur, qui, ses leaders se sont battus pour que le président puisse obtenir beaucoup des voix. Et l’UDPS a des sénateurs issus de cet espace.

«Un président du sénat est considéré comme suppléant du Chef de l’état. Nous avons pensé qu’à ce jour cet homme doit provenir de l’UDPS. C’est impossible de puiser ça ailleurs. »

Et d’ajouter «En ce qui concerne les espaces linguistiques, du fait que le président de la république est du Kasaï, celui du parlement est de l’espace swahiliphone, la primature est revenue à l’espace Kongo, donc le sénat doit revenir d’office à l’UDPS, qui a d’ailleurs les sénateurs issus du grand Équateur, à l’exemple des sénateurs», a-t-il dit

Lisanga Bonganga voit d’un mauvais oeil, l’ancien premier ministre Sama Lukonde occuper la présidence de cette chambre des sages. Ce, malgré le soutien des regroupements réunis au sein de la dynamique AB, qui revendiquent avoir 16 sénateurs.

«S’il y a une personne qui ne peut plus demander un poste au Président de la République, c’est l’ancien premier ministre Sama Lukonde. Il sort d’une situation et il veut directement occuper la présidence du sénat, quel a été son bilan en tant que premier ministre? dans sa région, le président de la république a été élu avec combien de voix?, voilà les questions qu’il faut se poser avant de prétendre un poste comme celui-là»,

Au-delà de cette donne socio- politique, Lisanga Bonganga estime que l’Union Sacrée de la Nation serait mieux inspirée de tenir également
compte des espaces linguistiques en vue de garantir davantage la
cohésion et l’unité nationale tant recherchée dans le pays.

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