La mesure du maire de la ville de Lubumbashi interdisant l’accès des motos au centre ville prend de fait dans la capitale cuprifere.
D’après le constat fait ce mercredi 3 juillet, dans certains tronçons routiers et carrefours, la circulation de personnes et leurs biens est fluide.
L’arrêté du 28 juin dernier portant interdiction formelle aux taxis motards d’exercer au centre ville de Lubumbashi a trouvé écho favorable auprès des usagers souvent butés à des embouteillages monstres même en dehors des heures dites de pointe.
Tout récalcitrant dans le chef des motards est soumis à une amende sévère allant de 100000 à 200000 FC et pour confirmer la véracité de l’arrête la mairie de Lubumbashi actuellement dirigée à titre intérimaire par son adjoint Joyce Tunda Kazadi s’est transformée en une fourrière des taxis-motos.
Au centre ville de Lubumbashi ce mercredi 3 juillet tout est calme et quelques personnes entendues sur l’arrêté du 28 juin dernier saluent la mesure avec pincette. Elles s’interrogent sur la durée due au respect de cette mesure qui n’est pas la première mais à force de temps finit toujours telle une lettre morte quand les concernés réinvestissent le lieu désormais tabou.
Lubumbashi wantanshi autrefois ville propre s’est muté aux atouts immondes par fait du laxisme dans la prise des décisions et d’un manque criant de suivi. Pour cette fois loin du qui pro quo légendaire des observateurs se joint la fermeté de la mesure.
Correspondant/Toutou Chumvi