Lors de cette intervention, Jean Paul Mbwebua s’est mis dans la peau de celui qui sème la division au sein de l’UDPS fédération de Mbujimayi.
Pour lui, « la page Mathias Kabeya est déjà tournée.Il a été mis en accusation par l’assemblée provinciale. Il attend regagner chez lui à Kinshasa paisiblement».
Et d’ajouter «Si la hiérarchie estime qu’il faut qu’on organise les élections pour qu’un membre de l’UDPS prenne la commande de la province on va le faire. Mais au cas contraire on reste comme ça…»
Des propos de nature a comploter contre la paix et la stabilité des institutions au Kasaï Oriental, l’opinion préoccupée au plus haut point s’interroge sur l’intérêt qu’a la Hiérarchie du parti au pouvoir à laisser le fief naturel du président de la République vivre des scènes de règlement de compte purement politique à l’aube des élections. D’aucun qualifie ce climat de manque à gagner pour la population. La même population cherche à comprendre depuis quand c’est la hiérarchie du parti qui décide de l’organisation des élections des gouverneurs.
Certaines langues rappellent à Jean Paul Mbwebua que la mise en accusation n’est pas le synonyme de la destitution pour ainsi affirmer que la page MATSHI ABIDI est tournée.
Il est à noter que l’assemblée Provinciale du Kasaï-Oriental avait saisi la cour de cassation dans un document signé par le vice-président de cette institution il y a plus de deux semaines , alors que la justice ne s’est pas encore prononcée , il est inadmissible et surtout pas de bon aloi que le Président Fédéral de l’UDPS puisse parler d’une page tournée, précise un acteur politique locale membre de l’Union sacrée de la nation.
Après la mise en accusation du Gouverneur Kabeya Matshi Abidi, le calme semble être loin de s’installer dans la province, certaines sources confirment la volonté du Président fédéral de l’UDPS fédération de Mbujimayi, Mbwebua kapo a pouvoir étouffer l’action de la justice, un acte de nature à saboter et même cracher sur la mémoire des martyrs de la Démocratie en RDC qui ne juraient que sur l’instauration d’un État de droit, cheval de bataille du Président de la République, chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
La crise politique loin d’être dissipée au Kasaï -Oriental, la population abandonnée face à l’insécurité grandissante avec la recrudescence du phénomène kidnapping lance un SOS et sollicite l’implication de la plus haute hiérarchie du pays.