La plénière de la Commission électorale nationale indépendante rejette la principale revendication de l’opposition.
Pour elle, la demande d’un nouvel audit « sans une justification solide » est jugée « illogique ». Pour la CENI, « aucun argument sérieux n’est venu contredire » les conclusions de la mission d’audit externe déjà effectué.
La centrale électorale estime que « Diligenter un nouvel audit externe du fichier électoral risquerait » de repousser les élections du 20 décembre D’ailleurs, « l’audit externe du fichier électoral ne constitue pas en soi une exigence légale ». Pour les cartes illisibles, « toutes les mesures correctives (sont prises) pour résoudre ce problème », rassure la CENI. D’autres préoccupations déjà rencontrées par la Loi électorale ».
Le président de la centrale électorale, Denis Kadima avait échangé le vendredi 30 Juin avec les têtes couronnées de l’opposition congolais autour du processus électoral en cours. Après cette échange de plus des 4 heures, l’opposition avait maintenu ses exigences dont, la révisitation de la loi électorale, la recomposition de la CENI, la recomposition de la Cour constitutionnelle. “La rencontre de ces exigences et correctifs permettra d’instaurer la confiance entre les parties prenantes et donc la tenue des élections crédibles, transparentes, impartiales, inclusives et apaisées.”