Le président de la centrale électorale, Denis Kadima a échangé ce vendredi 30 Juin avec les têtes couronnées de l’opposition congolais autour du processus électoral en cours.
Après cette échange de plus des 4 heures, l’opposition n’a pas changé de position et dit maintenir ses exigences dont, la révisitation de la loi électorale, la recomposition de la CENI, la recomposition de la Cour constitutionnelle. “La rencontre de ces exigences et correctifs permettra d’instaurer la confiance entre les parties prenantes et donc la tenue des élections crédibles, transparentes, impartiales, inclusives et apaisées.”
« Nous avons dit que nous sommes d’accord d’afficher les noms des électeurs. Mais ce n’est pas suffisant. Il faut l’audit externe par un cabinet réputé et indépendant, de ce fichier électoral. Pour l’instant, il a pris cette proposition qu’il va amener à la plénière de la Commission Électorale, après nous aurons la réponse », a indiqué Martin FAYULU au sortir de la discussion avec Denis Kadima, président de la CENI
L’opposition conteste la qualité de cinq experts recrutés par la CENI et qui ont effectué l’audit du fichier électoral. Ce qui ne les rassure pas sur sa fiabilité qui contiendrait, d’après eux, des électeurs fictifs. Le Président de la CENI, par ailleurs, maintient que le fichier est fiable et qu’il prend en considération les recommandations venant de ces auditeurs.
« Nous avons suggéré au président de la CENI, que nous puissions tous avancer. Vous affichez la liste, les opérations continuent mais l’audit aussi doit se faire. Si l’audit vient nous révéler que le fichier est correct, et qu’il y a des faiblesses de 2 ou 3% qu’on peut surmonter, nous sommes d’accord. Mais si l’audit vient nous montrer que ce fichier n’est pas consommable, il faut prendre ses responsabilités. Nous prendrons les nôtres », a ajouté FAYULU
Denis Kadima a promis à l’opposition de faire rapport à la plénière de la Ceni pour discuter sur toutes les recommandations de l’opposition congolaise.
Après ces quatres leaders de l’opposition, Denis Kadima va devoir échanger dans les prochains jours avec les autres parties prenantes aux processus électoral faisant partie de l’opposition, notamment le front commun pour le Congo FCC, coalition politique de l’ancien Président Joseph Kabila.